top of page
Rechercher
  • theresefournier

Journal du coronavirus 18.


Lundi 6 avril. Alors que les contagions s’essoufflent en Europe et que le nombre de patients guéris sortis de l’hôpital, en France, approche de la moitié des entrées, (11474 hospitalisations pour 5166 guérisons), alors, donc, qu’un puissant souffle vital et printanier décoiffe nos esprits, on parle déjà de « sortie de confinement ». Mais le vocabulaire de cette opération est curieusement vague et imprécis, comme s’il y avait de la gêne à parler de cela. La fin du confinement sera « progressive », par « régions »...


Raisonnons par nous mêmes : de nombreux cas de Covid 19, - on parle de 80 à 100 000 -, ont été détectés lors des consultations par internet, hors test PCR - Courbatures, fièvre, toux. Traités à la maison ils ont abouti à des guérisons.

Ces malades guéris constituent une immense frange de population non comptabilisée dans les chiffres officiels, mais répertoriée puisque passée par des canaux officiels de consultation.

Ces malades qui se sont gentiment guéris tout seuls, ont logiquement infectés leurs proches qui, ou bien l’ont développée, ou bien sont devenus porteurs-sains a-symptomatiques.

La gêne des pouvoirs publics vient sans doute du fait qu’on ne peut pas deconfiner, sans savoir qui est qui a quoi ! Ou on refait une partie ! On se déconfine, on se contamine, on se re-confine, et cela jusqu’à la saint glinglin, la saint vaccin, pas avant octobre 2020.

Et c’est reparti pour le casse-tête chinois ! Un peu penauds nous comprenons qu’il n’y a pas de déconfinement possible sans vaccin... Et pourtant, il faut que l’économie reparte !

Alors ! À quelle sauce serons nous mangés ? Qu’y-a-t-il derrière la gêne des autorités ?

La solution serait de tester tout le monde. Mais il faut en profiter pour le faire alors que tout le monde est à résidence. A ce moment là, on définit trois vagues de sortie : 1. ceux qui sont immunisés, et qui peuvent tout faire, et aller partout. Nos super-héros. 2. Ceux qui, soigneusement protégés par le confinement, sont « purs » de virus. Les vierges. Ceux là, ils peuvent tout faire et aller partout, à condition de ne pas croiser 3. ceux qui, ayant été en contact avec les malades guéris -ou morts -, n’ont pas développé la maladie ; les porteurs sains et les a symptomatiques. Nos « cheval de Troie »!

Nos dirigeants voient bien que le confinement a dessiné l’architecture d’une société à modules.

En disant aux citoyens que le confinement était la condition de leur survie, l’Etat est désormais responsable d’un bon déconfinement, et a déjà préparé, avant d’en parler, les outils d’un bon déconfinement.

Je me suis confiné. Je me suis sauvée. Maintenant que me proposes-tu pour continuer à être sauvée ? Car même un pangolin comprendrait les risques du déconfinement !

Et si plus personne n’en voulait de ce déconfinement ! Si les « executive women » s’en étaient fait une raison de la proximité entre le berceau, le lit conjugal et l’ordinateur !

On sortira pour remettre l’économie en route - car tel est l’enjeu -, mais sous condition !

Demain, dans la chronique 18, nous explorerons quelques techniques de déconfinement sûres. Mais nous tenons à prévenir le lecteur : certains d’entre eux pourraient être choqués.


Retrouvez les « Journal du Coronavirus de 1 à 17 » sur facebook ou sur le blog de l’auteur.

Http://Theresefournier.fr/blog


Les illustrations sont de Juanjo Surace.

5 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

1. Je suis Neandertal.

Longtemps il a joui d’une mauvaise réputation. Dans notre univers de classification « du plus… » au « moins… », du « mieux… au pire », il était tout en bas de l’échelle, plus petit, plus trapus, plus

Mon coeur bat pour le Liban

24… 25… on n’est pas arrivés à 26 ! Le 26ème salon du livre francophone de Beyrouth, - du 9 au 17 novembre 2019 -, avait été annulé pour cause de troubles politiques et sociaux. La 27ème édition, cell

bottom of page