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NOUVELLES

« Mes nouvelles sont comme la girouette d’un phare en mer : elles indiquent une terre où je suis passée dans ma longue navigation de Paris en Méditerranée, puis j’ai levé l’ancre vers d’autres horizons. Est-ce par goût de l’exercice dense et bref que j’écris des nouvelles ? Le cent mètres contre le marathon ? C’est oublier que les nouvelles à cadre historique me demandent un énorme travail de recherche, souvent accompli aux archives locales des lieux traversés. Chaque nouvelle est un marqueur, une étape qui me lie à mon histoire personnelle et à l’histoire du monde. »

XXL OU L’HISTOIRE DE L’HOMME-POUMON

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« Cher lecteur, je t’offre ce téléchargement gratuit de la nouvelle XXL écrite en 1999. C’est la violence du monde qui montra son vrai visage le 11 septembre 2001 – celui de la Haine – qui me l’inspira. En mars 2007 eut lieu une lecture publique de XXL à la galerie Nikki Diana Marquardt, place des Vosges, à Paris. Pour Nikki, donner voix à l’éternelle souffrance du monde n’était pas nouveau. Elle avait organisé quelques années plus tôt une manifestation « Algérie… je ne quitterai jamais mes amis ». Une manière d’associer les intellectuels algériens à la sortie de 2028 et XXL. »

L’humanité se réinvente…


Un jour le Conseil supérieur de l’Humanité décide que l’homme n’est plus pensant, mais respirant. On assiste alors à une mutation physique de l’homme qui devient un homme-poumon. Des siècles plus tard, un de ces humanoïdes, par la force de son désir, se réveille et créée une nouvelle humanité idyllique. Mais la contestation gronde dans les marges de cette société sous la férule d’un leader unique, XXL.

Lecture de « XXL » par Eve Bitoun et Charlotte Marquardt, à la Galerie Marquardt à Paris.

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LE VIN DES ABYSSES

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« Je suis arrivée en Sicile le matin du 11 septembre 2001, sur une mer d’huile après 48 heures de navigation mouvementée au départ des Baléares. La forteresse de la Colombaïa, les falaises de Erice – somptueuse presqu’île de Trapani – Drepanum romain. L’Akaï Sango met le nez à quai. Sur leur Vespa, les douaniers disent qu’on bombarde New York… »

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Le Vin des abysses est parue dans le N°14 Printemps-été 2009 de Siècle 21 littérature et société.

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Le Vin des abysses, traduite en italien, a reçu le prix littéraire Erice Anteka en 2009.

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XIIIe siècle : Les croisés s’abîment en Sicile…

Reportage  sur la campagne archéologique sous-marine pour la recherche des restes de la flotte de Saint Louis en baie de Trapani à laquelle Thérèse Fournier a participé avec son navire.

LES TROIS TABARKA

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« À l’automne 2003 je quitte la Sicile. Une nuit pour traverser le détroit de Sicile. Le lendemain nous glissons sur les eaux bleutées du port de Sidi Bou Saïd dans la baie de Tunis. Tabarka est une presqu’ile devenue île à la frontière tuniso-algérienne. C’est la Normandie tunisienne, verdoyante et marine. »

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Les trois Tabarka est parue dans le N° 10 Printemps-été 2007 de Siècle 21.

Les Trois Tabarka a été traduite en arabeen italien et en espagnol.

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XVIIIe siècle : Les pirates attaquent le fort génois de Tabarka en Tunisie…
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Le difficile parcours de Giovani Mendrice, habitant de Tabarka. Envoyé en esclavage au bagne de Tunis, il réussit à rallier l’Espagne.

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Thérèse Fournier est au conseil de l’association Le Pays vert : La Tunisie du Nord-Ouest. C’est pour Le Pays vert qu’elle a écrit la pièce de théâtre Roméo et Juliette à Tabarka.

Ce film de 10 minutes retrace l’histoire du fort génois de Tabarka et de ses habitants.

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TRAFALGAR

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« Cabo de Trafalgar, c’est à deux pas de Cadix où j’ai été conçue – mon père ingénieur construisait la base navale de Rota. J’y suis revenue pour le changement de siècle en 2000, après, certes, avoir descendu la Seine, contourné la France et la péninsule ibérique atlantique – on ne passe en Méditerranée qu’après Gibraltar. Le site de Trafalgar est maintenant connu pour les bistrots de sa plage hippie, Canos de Meca, et sa plage de surf. »

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Trafalgar est parue dans le N° 16 Printemps-été 2010 de Siècle 21.

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XIXe siècle : Hécatombe au large de Trafalgar…
Il était chirurgien à bord du navire amiral de la flotte française à Trafalgar, a tout vu, tout entendu, tout vécu ce 21 octobre 1805 lors de la bataille navale de Trafalgar. Dans une lettre ouverte, il accuse directement Napoléon de la défaite et vole au secours de l’amiral de Villeneuve, rendu responsable du désastre.

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JOS

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« Des dizaines de corps affreusement mutilés à la machette, cous béants, bras arrachés, alignés à même le sol… Les images de Youtube me sautèrent à la gorge. Les désastres de la violence interethnique à laquelle se superpose la violence terroriste, n’épargnent aucun lieu de la terre, particulièrement pas le Nigeria, ses 181 millions habitants, et Jos la capitale des hauts plateaux. Et malgré tout, on continue à aimer, à rêver. »

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Jos est parue dans le N° 17 Automne-hiver 2010 de Siècle 21. 

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XXe siècle : Au Nigeria les fulanis attaquent…

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MOUNA ET SHEIMSDOHA

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« J’ai rencontré le Maroc en 1985. Le choc a été puissant pour la « roumia » que j’étais – « la chrétienne », c’est ainsi qu’on m’appelait. Méditerranéen et tempéré au Nord, le Maroc filait le long de sa façade Atlantique et se réchauffait à l’approche du désert. Les campagnes du Moyen-Atlas ressemblaient à des crèches – là, le temps s’était arrêté, s’y répétaient des rituels immuables à l’infini. »

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Mouna et Sheimsdoha est parue dans le N° 25 Automne-hiver 2014 de Siècle 21.

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Partir, le soir…


Le soir de son mariage, dans le Moyen-Atlas marocain, Sheimsdoha quitte son village natal pour aller vivre dans le village de son mari.

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TRAIN DE NUIT

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« Accoudée à la fenêtre d’un train de nuit, qui n’a pas vu la mégapole tentaculaire et luminescente prendre possession de la campagne noire, cette course effrénée de la modernité jusqu’à arrêt complet sur la lagune de la gare…»

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Train de nuit est parue dans le N° 13 Automne-hiver 2008 de Siècle 21.

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Rythmique nocturne


Le train de nuit traverse la mégapole illuminée et entre en gare.

La nouvelle Train de nuit lue par l’auteur.

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FLÛTE TRAVERSIÈRE

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« J’avais été décrétée douée pour la musique – on me mit deux instruments entre les mains, un piano et une flûte traversière qui m’accompagnèrent jusqu’à mon âge adulte… Qu’en est-il de ces instruments qui ont accompagné notre enfance ? »

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Flûte traversière est parue dans N° 15 Automne-hiver 2009 de Siècle 21.

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À la vitesse du son…

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LE FIGUIER DE BIZERTE

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« Bizerte… C’est là que se déroule en partie Nador, le troisième roman de ma trilogie arabe, c’est aussi là qu’est né Bertrand Delanoë, l’ancien maire de Paris. Lorsque je passe par Bizerte en 2009, après cinq ans d’absence, à peine le nez de mon bateau à quai, Mohammed qui a la petite boutique de souvenirs au bout du quai, se précipite vers nous en criant « Lola ! », avec le rituel chewing-gum pour la petite. Je finirai par lui acheter le petit requin qui perd sa paille par l’ouïe que nous négocions depuis des années. »

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Le Figuier de Bizerte est parue N° 22 Printemps-été 2013 de Siècle 21.

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Le figuier naviguant
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L’épopée d’un figuier en pot, acheté par deux enfants à Bizerte et transporté jusqu’en Catalogne en bateau.

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YERSINIA

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« L’île d’Yeu c’est un point pivot de navigation nord-sud. Une fois dépassés le Calvados, la Manche, le Finistère et le Morbihan, on rentre, au large de la Vendée, dans les « caractéristiques » du sud – vent, lumière, esprit. L’île d’Yeu vous ouvre alors les bras. J’y suis passée en 1999, amarrée à l’anse des Vieilles. Lorsqu’on m’a demandé de participer au concours de la nouvelle de l’île d’Yeu, en 2015, j’ai été presque soulagée – Yersinia fut une nouvelle manière de fêter mes noces avec l’île aux mille saveurs. »

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Yersinia été primée au concours de la nouvelle de l’île d’Yeu.

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Mais il fallait plus ; pour le concours de 2017, j’ai écrit Mademoiselle Pink (voir ci-dessous).

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Voir l’île d’Yeu et guérir…

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Cassard est un navigateur impénitent. À bord de son remorqueur, le « Mouflon », il a parcouru les océans avec son marin Kamo et son chien. Mais on lui révèle qu’il est porteur du bacille de la peste. Seule une druidesse de l’île d’Yeu pourrait le guérir.

MADEMOISELLE PINK

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Voire l’ile d’Yeu et comprendre…
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Mademoiselle Pink est fille de l’aristocratie rouge. Après avoir acheté un domaine vinicole dans le Médoc, elle visite l’île d’Yeu et en tombe amoureuse. A tel point qu’elle voudrait copier l’île dans son pays, comme cela s’est fait de Cadaquès ou de Paris. Mais Augustin, son guide et chevalier servant, lui apprend qu’il y a une chose qu’on ne peut ni vendre ni acheter, ce sont les sentiments.

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Mademoiselle Pink, une nouvelle de Thérèse Fournier

ALLER SIMPLE POUR LA SYRIE

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Plus de deux cents femmes françaises ont débarqué en Syrie entre 2013 et 2016, attirées par la promesse d’une vie conforme aux préceptes de l’Islam. Elles avaient entre 13 et 23 ans, étaient issues de la classe moyenne française et avaient mûri leur projet au sein de leur famille, entre le retour de l’école républicaine et le dîner familial, collées à l’écran de leurs ordinateurs. Là, sur le « web », d’habiles rabatteurs se déclarant de la « oumma » (la communauté des croyants musulmane), opéraient un rapt mental qui se concluait par une conversion « on line » ou un mariage par Skype sans valeur légale. L’exfiltration de la nouvelle recrue n’était plus qu’un jeu d’enfants car une mineure peut circuler librement avec son passeport. De plus, partir en vacances en Turquie, avec ses prestigieuses stations balnéaires, était crédible. Or la Turquie partage plus de 800 kilomètres de frontière avec la Syrie, dont 700 kilomètres de murs et 145 kilomètres de tranchées. C’est passer cette frontière qui les intéressait. Ces jeunes femmes, qui n’avaient jamais vécu ailleurs, ignoraient qu’elles avaient opéré leur basculement au cœur d’un monde libre hyperconnecté, avec internet dans leur poche, des boutiques orange et des commissariats tous les dix mètres. Elles l’ignoraient, jusqu’à leur entrée au califat. Dépouillées de leur téléphonie et de leurs papiers, elles étaient enfermées, à leur arrivée, parfois plusieurs semaines d’affilée, dans le « maqab », hall de concentration et de tri sans aucune commodité d’hygiène, où on les affamait et d’où elles ne sortaient que mariées. Aujourd’hui certaines de ces femmes réapparaissent en France, avec leurs enfants. Qu’ont-elles véritablement vécu au cœur la terreur psychique et de la totale dépendance à Daesh ?

C’est leur départ pour la Syrie que raconte la nouvelle Aller simple pour la Syrie.

 

Thérèse Fournier a écrit cette nouvelle Aller simple pour la Syrie à l’occasion de la publication du e-book de son roman, 2028 (2006 Scali), chez Mirza Publishing.

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Aller simple pour la Syrie, une nouvelle de Thérèse Fournier

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